Je me souviens si bien, quand j'étais enfant, du jeune homme suisse-allemand qui venait livrer les boissons au Bastidon. Il venait en mobylette, et transportait dans de grands sacs en cuir du coca, du sinalco et je ne sais plus quoi d'autre. Chaque année, c'était un autre jeune homme (nous ne venions qu'en été) jusqu'à l'arrivée de Bruno, qui, lui, est resté au moins 30 ans! Jusqu'au décès de Gilbert...
La maison Magnin (Bornet, encore avant) abritait le marchand de combustible, charbon, bois, mazout. Je revois Willy peller la neige devant sa maison, le fameux hiver 85, notre premier hiver au Bastidon tout reconstruit. Il a été emporté par un cancer. C'est moi qui l'ai soigné jusqu'à la fin et je l'aimais beaucoup. Plus tard, j'ai loué un étage de la maison, sous le toit, pour y travailler. J'avais des liens forts avec cette maison....
A midi |
A 16h |
Heureusement, il y a des choses du passé qui restent et réchauffent mon âme!
P.S. Si je suis un peu trop nostalgique, c'est un peu de déprime due à mon bas du dos qui me chicane et m'empêche d'aller et venir, même de danser, ces jours. Je n'ai pas travaillé cette semaine, ni profité du lac. Espérons que ce soit bientôt fini, je ne suis pas habituée à rester tranquille comme ça!
arriba el animo!!!!
RépondreSupprimerCry heart, do'nt break!
RépondreSupprimer